Après deux ans et demi de travaux, Le Mas Candille a rouvert ses portes cet été sur les hauteurs de Mougins, dans l’arrière-pays cannois, dans un décor solaire signé par l’architecte prodige franco-mexicain Hugo Toro, et sous l’impulsion de ses repreneurs Jean-Philippe Cartier et la famille Courtin-Clarins. Son nouveau directeur, Nicolas Gachet, nous en dévoile la métamorphose.
Les planètes étaient parfaitement alignées lorsque Nicolas Gachet a proposé sa candidature à la Direction du Mas Candille et ses nouveaux propriétaires. Originaire du Sud-Ouest, il avait passé de nombreuses années sur la Côte d’Azur, au Gray d’Albion et au Majestic à Cannes, et était passé également par Le Normandy à Deauville, La Réserve à Genève et Les Sources de Caudalie en Gironde. Mais il rêvait de revenir sur ses terres adoptives azuréennes. Très attaché à l’idée de travailler pour un groupe familial ayant des valeurs et une vision, c’est tout naturellement qu’il a pris la tête de l’hôtel. « C’est un lieu magique, à la vue incomparable sur les collines de Grasse et le plateau de Caussols, qui s’était pourtant un peu endormi ces dernières années. Les nouveaux acquéreurs, Jean-Philippe Cartier et la famille Courtin-Clarins, sont tombés sous le charme de cet établissemen tmythique et ont décidé de lui redonner sa grâce et son aura. Après une grande campagne de travaux qui a duré deux ans et demi, la renaissance est éclatante ! »
À 35 ans, le jeune architecte star Hugo Toro a totalement repensé le domaine de 4,5 hectares, lui redonnant l’allure d’un mas provençal de caractère, twisté par l’âge d’or des grandes villas californiennes. « Hugo Toro est un jusqu’au-boutiste. Parti d’une feuille blanche, il a repensé chaque détail du lieu, disposant ses propres toiles dans les chambres, décidant de la vaisselle, chinant lui-même chaque objet. » Les 41 chambres et les 6 suites sont chaleureuses et lumineuses. Les moquettes et les rideaux ont été peints par ses soins avant d’être reproduits, le mobilier de chêne teinté sort aussi de son imagination. Sur les terrasses, seules les chaises bombées en ferronnerie sont des vestiges du Mas Candille de l’ancien temps. Partout ailleurs, Hugo Toro y a mis de l’ocre, du brun, différents jaunes, divers verts, et du marbre rose de Norvège dans les salles de bain. Les parties communes ont une identité forte avec des tons doux, mais solaires, invitant à rester ici, comme dans sa propre maison de vacances du sud de la France. « Nous avons réduit la première piscine pour y construire une magnifique plage de transats et y aménager la terrasse du Pool, le restaurant de la piscine, mené de main de maître par le chef d’origine corse et savoyarde Romain Antoine. Après avoir fait ses armes à La Villa Archange de Bruno Oger et au restaurant doublement étoilé Paloma à Mougins, il assure ici également la direction du second restaurant, La Table des Pins, doté d’une magnifique terrasse avec vue imprenable sur les pins majestueux. Il y défend les couleurs de la gastronomie méditerranéenne, s’approvisionnant chez des producteurs locaux en circuit court. »
The Glow House, l’empreinte Clarins
Le clou du spectacle prend vie au bout d’une allée qui serpente entre les palmiers : The Glow House, le nouveau spa signé Clarins. Hugo Toro a créé cet espace de toutes pièces, où l’on découvre un hammam, un sauna et une piscine de 25 mètres, chauffée à l’année, qui se prolonge vers l’extérieur. Les sols en opus incertum de pierre, le comptoir en céramique et les enduits en terre rouge ou vert d’eau invitent à la sérénité. Clarins signe ici une carte de soins riche, qui fait la part belle à des formules exceptionnelles, conçues à partir d’extraits de plantes puissants et d’huiles essentielles haut de gamme, combinées à une nouvelle expérience technologique de LED’s à infrarouges. « L’ouverture de l’hôtel le 21 juin dernier a dépassé nos espérances, l’établissement a été complet durant les mois de juillet et août à plus de 80 %. Nous resterons ouverts toute l’année, sauf au mois de janvier pour que les équipes se reposent. Le Mas Candille continue d’attirer une clientèle venant des États-Unis et d’Angleterre, mais il doit rester ancré dans le paysage local. Le spa disposera d’ailleurs bientôt d’un système de membership pour accueillir la clientèle locale de la Riviera ! »